Clémence studeert Talen & Literatuur aan de London Metropolitan University

Onze oud-leerlinge Clémence Moulaert (Economie-Moderne Talen), die op de IVG-School afstudeerde in 2010, stuurde  onlangs een brief aan de leerkracht Frans waarin ze over haar ervaringen als studente in Londen vertelt.

Le campus est à 10 minutes à vélo de chez moi (comme le métro est vraiment cher ici, je me déplace en vélo autant que possible). En bref, j’étudie la littérature anglaise (nous avons étudié en particulier le modernisme, le 19ème siècle, la critique littéraire, même la science-fiction) et l’art d’écrire créatif, c’est-à-dire écrire des romans, de histoires courtes, des genres différents, la poésie la non-fiction créative (par exemple l’autobiographie, comment écrire un article créatif, etc.). C’est super intéressant et je ne regrette pas une minute d’être venue ici pour étudier ma grande passion. C’est quelque chose que je n’aurais jamais pu faire en Belgique.

On doit lire beaucoup de livres, ils ne sont pas tous intéressants, mais cela nous ouvre l’esprit. Par exemple nous avons lu des livres de George Eliot, Virginia Woolf, D.H. Lawrence, Thomas Hardy, Wordsworth, etc. Nous n’avons pas d’examens, par contre nous écrivons pour chaque cours (nous avons 4 cours par semestre, donc 8 en une année), 2 dissertations par semestre. En tout cela fait 16 dissertations par an, 32000 mots par an. Ce n’est pas rien! Pour Creative Writing il y a parfois des devoirs en forme de prose, entre 300 et 600 mots par semaine. Chaque dissertation exige pas mal de recherche que je fais à la bibliothèque de l’université, ou parfois la British Library, qui est la plus belle bibliothèque que je connais.

J’étudie English Literature & Creative Writing. Nous avons 4 cours par semaines, en blocs de 2-3 heures, un total d’environ 12 heures par semaine, puis on étudie/recherche indépendamment en dehors des cours. Cela nous permets de travailler à mi-temps car beaucoup d’étudiants ici paient leurs logements eux-mêmes. En Belgique on a l’habitude de vivre avec ses parents ou en kot payé par les parents; les jeunes ici apprennent à travailler tôt dans la vie car ils ont plus l’habitude de vivre seules dès un jeune âge, parfois à l’autre bout du pays. Leurs parents ne peuvent pas se permettre ça. Heureusement pour moi, maman papa paient mon kot.

J’habite à Finsbury Park, au nord de Londres. C’est un joli coin tout près du parc du même nom. J’y cours 2-3 fois par semaine (je me prépare pour 3 courses de 5km cet été pour des œuvres de charité!), je m’y promène, j’y prends des cours de yoga (dehors, au soleil!), j’y lis dans l’herbe… c’est mon jardin. Je ne m’habituerai jamais à la ville; j’ai besoin de verdure, moi! Le yoga est devenu mon activité préférée: cet été je vais passer 3 semaines en Inde pour étudier cette philosophie de vie dans un ashram buddhiste.

Pour financier ces études passionantes, je travaille comme serveuse, un peu partout: j’ai beaucoup travaillé à Battersea Evolution pour des conférences/dîners d’affaire, à Wembley Stadium dans les VIP boxes, et demain je commence à Buckingham Palace Café. En ce moment j’espère recevoir un job plus permanent au café du coin qui à l’air super sympa, j’attends leur réponse.

Je ne sors pas beaucoup car la vie de nuit à Londres est extrêmement chère; le plus sympa c’est d’aller au pub avec les copains pour une pinte ou deux. J’aime aussi cuisiner et faire de la pâtisserie moi-même; c’est comme ça que j’ai crée mon blog http://thevegancookiefairy.blogspot.com. Dans mon temps libre je joue de la guitare, j’écris (eh oui, encore un peu plus), j’invente mes propres recettes, je fais du yoga ou je vais à la gym, je lis (once a bookworm, always a bookworm). J’ai déménagé avec mon chat, Mali; c’est le seul animal de ma ferme que j’ai pu garder. Sinon, je vis seule, car je ne connaissais personne ici avant d’emménager.

Au plaisir de vous revoir, gros bisous à tous!